Deuxième volet de nos rêveries cinématographiques autour du fleuve, le film « Débordement » est sorti en 2014.
Tout commence par un cri, un appel assoiffé vers l’immensité silencieuse.
« N’oublie pas les chevaux écumants du passé.
Ils n’ont, pour se faire entendre, que leur sueur… »
Alors, dans le galop impétueux du débordement, la vie tangue, palpite et se régénère.
La force du bouillonnement invite à ouvrir sans cesse les seuils de la perception
pour écouter d’où vient le silence.
Marcher, marcher encore, se laisser entraîner dans la course,
vers la Troisième Rive, lieu secret du grand rendez-vous ; la source unique.
Dans cette cosmogonie contemporaine, le fleuve renaît d’une larme d’enfant ;
les souillures du monde passent entre les mains d’une lavandière
et l’imminence du déluge engendre une barque fragile,
pour un voyage sans commencement, ni fin.
Un film de Michel Tallaron – Chef opérateur : Olivier Bignon – Musique : Lemny Scate